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Il était une fois un gouvernement socialiste…

Archives mensuelles de “novembre, 2015”

Explosion du chômage au mois d’octobre

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Explosion du chômage au mois d’octobre

Mauvaise nouvelle pour Hollande à moins de 2 semaines des élections régionales : il y a 42 000 chômeurs de plus en octobre, soit une hausse de 1,2 %.

PAR (AVEC AFP)

Publié le 26/11/2015

La Bande à Bonnot se fait virer de la région Île de France

taubira soutient bartolone

Christiane Taubira est souvent la cible privilégiée de la droite et de l’extrême droite, mais elle le leur rend bien. Lundi soir, la ministre était en déplacement dans la ville FN de Mantes-la-Ville (Yvelines) pour soutenir la campagne de Claude Bartolone, qui mène les listes socialistes en Ile-de-France. Le président de l’Assemblée a concentré son tir contre l’extrême droite, laissant à la ministre le soin d’assaisonner les Républicains des saillies assassines dont elle a le secret.

«La droite, qu’a-t-elle encore de républicaine? Elle nous répète toute la journée les plaines d’Alsace et les pinèdes du sud-ouest. La droite républicaine n’a pas besoin de faire l’esbroufe pétainiste de la terre qui ne ment pas», a fustigé la ministre de la Justice. Christiane Taubira est allée jusqu’à se déclarer «en deuil» de la droite modérée. «La droite, qu’on a dit républicaine, semble s’être dissoute, dissipée dans la nature», a regretté la ministre. Une réponse aux ténors de la rue de Vaugirard, qui accusent régulièrement Christiane Taubira de favoriser délibérément la montée du FN par sa politique et ses propos jugés «laxistes».

Christiane Taubira se porte en renfort d’un Claude Bartolone qui se juge maltraité par les sondages: le candidat socialiste pâtirait notamment d’un très faible report des voix de la gauche radicale au second tour. D’où peut-être ce soutien d’une figure emblématique marquée à gauche du gouvernement. Selon une étude Opinionway parue lundi, Valérie Pécresse fait la course loin devant en tête avec 35% des intentions de voix au premier tour. La liste PS n’est donnée qu’à 22%, talonnée par celle du FN qui atteint 21%. Les projections de second tour donnent la victoire à Valérie Pécresse qui l’emporterait largement avec 42% des voix contre 35% à Claude Bartolone et 23% à Wallerand de Saint-Just.

LE FIGARO

Ministre du travail : la nouvelle « gaffe » de Myriam El Khonnery

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Bourde. La ministre du Travail, déjà l’objet de railleries sur sa méconnaissance du nombre de renouvellements possibles d’un CDD, a également pris quelques libertés avec les données relatives aux créations d’emplois.

La ministre récidive.  Après avoir étalé sa méconnaissance du Code du Travail, dont elle sera pourtant chargée de la réécriture, en affirmant ne pas savoir combien de fois un contrat à durée déterminée pouvait être renouvelé, Myriam El Khomri a également fait part d’un manque de maitrise inquiétant concernant le nombre de créations d’emploi.

En effet, comme l’a relevé le Scan-Eco du Figaro, la ministre du Travail a déclaré, dans l’émission du « Grand Jury RTL-Le Figaro LCI »  qu’il n’y avait « jamais eu autant de créations d’emplois en France » au deuxième trimestre, soit 23 800 postes sur la période.

Une affirmation largement erronée dans la mesure où ce « plafond » a été largement dépassé au premier trimestre 2011 avec 78 300 emplois crées.  Toutefois, la ministre a raison…si elle se limite au seul quinquennat de François Hollande, puisqu’en effet, depuis 2012, les destructions d’emplois ont largement dépassé les créations. Par exemple, de juin 2014 à juin 2015, 17 400 emplois ont été supprimés dans les entreprises en France… contre 179 200 créations entre juin 2010 et juin 2011.

Valeurs actuelles, 10 Novembre 2015

Hollande en visite chez l’habitant : l’Élysée pris en flagrant délit de mise en scène

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François Hollande, en déplacement jeudi dernier en Lorraine, a semble-t-il rendu visite au pied levé à Lucette Brochet, retraitée de 69 ans habitante de Vandoeuvre-Lès-Nancy. La photo a d’ailleurs rapidement été twittée par l’influent Gaspard Gantzer, chef d’orchestre de la communication présidentielle. Une image d’Epinal montrant l’exécutif disponible et accessible pour les citoyens, et qui n’est pas sans rappeler la proximité volontiers affichée en son temps par Valéry Giscard D’Estaing. Mais BFM TV révèle ce dimanche des coulisses beaucoup plus préparées qu’escompté : tout relève en réalité d’une mise en scène millimétrée, des propos échangés jusqu’aux fleurs exposées sur la table de cette électrice convaincue.

On y apprend notamment que cette petite visite a été préparée à la demande du maire PS de Vandoeuvre dont Lucette Brochet est une proche. «Il y a d’abord une dame de la mairie qui est venue pour faire mon ménage», raconte l’infirmière en retraite. «Mardi, il y a des gens de l’Élysée qui sont venus pour me poser des questions pour savoir si j’étais bien dans l’appartement, tout ça… Pour savoir ce que je devais dire et ne pas dire…», confie-t-elle encore à BFM TV. «J’avais envie de lui dire qu’il s’occupe beaucoup d’immigrés mais pour ainsi dire pas des clochards qui crèvent dans la rue. Mais ça, il ne fallait pas que je le dise», raconte Lucette, qui dit avoir reçu ces instructions du «gars de l’Élysée».

Autre élément de mise en scène: à son arrivée dans le salon de Lucette, François Hollande, filmé, a fait mine de s’étonner du grand nombre de journalistes déjà présents sur place. Selon elle, le président «le savait», mais «il ne pensait pas qu’il y en aurait autant». Ensuite, l’échange en apparence direct et franc entre le chef de l’État et cette électrice était en réalité préparé: François Hollande lui a posé «les mêmes questions» que celles posées au préalable par «le gars de l’Élysée» venu préparer la rencontre un peu plus tôt. Pour asseoir la troupe qui suivait le président, la mairie avait fait amener des sièges chez l’habitante «le matin même», apprend-on encore. Même chose pour le café servi à l’assemblée: «c’est un gars de la mairie» qui a préparé et fait le service. «Il a tout fait, il avait emmené les thermos et tout», raconte Lucette, qui n’a même pas eu à salir ses propres tasses à café. Une mise en scène qui n’a pas totalement échappé à la retraitée: «Oui peut-être. Mais enfin bon, c’était génial. Je suis tombée sous le charme de monsieur le président».

LE FIGARO – Publié le 01/11/2015

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