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Il était une fois un gouvernement socialiste…

Homo mariage

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Pourquoi

les homosexuels

veulent-ils se marier?

Les pacsés que l’on croit

En France, le gouvernement socialiste de Jospin a créé pour eux en 1999 le « Pacte » Civil de Solidarité, et pour ne pas les « stigmatiser », il l’a ouvert à tous les couples comme une alternative plus souple au mariage, dont la pratique était en régression depuis les années 70. D’ailleurs le Pacs a  surtout rencontré un grand succès auprès des couples « hétérosexuels » puisqu’en 2010, sur 205 000 « pacsés », seulement 9 000 ont été conclus par des homosexuels.

Le bonheur c’est maintenant

La promesse électorale de François Hollande de « régulariser » la situation des homosexuels en leur proposant de faire un vrai mariage ébranle à nouveau cette cérémonie ancestrale consacrant l’union amoureuse d’un homme et d’une femme appelés à faire beaucoup d’enfants… Le mariage pour tous simplement parce qu’ils s’aiment, est-ce que ça veut dire que le vieux garçon pourrait aussi épouser sa mère, et pourquoi pas le mariage à trois?

La normalité désespérément

Alors pourquoi voudraient-ils donc se marier? Pour être des couples comme les autres? Non, forcément on verra encore la différence. Pour avoir des enfants?  Mais en quoi cela changerait-il leur situation par rapport à des pacsés ou à des célibataires qui adoptent des enfants! Non, ce qu’ils veulent, c’est la reconnaissance symbolique de leur normalité par un sacrement, par un président « normal »! Douteraient-ils encore de leur normalité? Bien évidemment! Et encore, et toujours, comme tout un chacun le sait bien. Et le mariage n’y pourra rien changer.

La biologie réinventée

Pourquoi ne pas accepter sa différence? Reconnaître qu’on n’emploie pas la « voie naturelle », la voie biologique? Et pourquoi vouloir accéder à toujours plus de pureté? (La pureté du mariage par rapport au Pacs qui a gardé un petit coté prosaïque). Parce qu’on revient de loin et depuis si peu de temps! En moins de vingt ans on a forgé ce concept d’homosexualité apollinienne, on l’a débarrassé de son fardeau de pédérastie pourtant encore si présent et pas que dans les têtes des sexagénaires. Alors on a institué une nouvelle morale qui renvoie la pédérastie de nos curés à de la pédophilie et les pédophiles qui étaient auparavant de gentils introvertis qui ne faisaient que caresser les enfants, on les désigne à la vindicte populaire comme des sadiques meurtriers à la Dutroux. Et soudain l’homosexualité a acquis toutes les vertus!

Le naturel revient au galop

Mais quand aurait-on enchaîné les homosexuels dans le mariage, leur aurait-on fait faire des enfants à deux pères et à deux mères qu’ils aimeraient comme de bons parents, en assistant à ces mariages de travestis ne criera-t’on pas bientôt à la parodie sacrilège qu’avaient si bien illustré Coluche et Thierry Le Luron? Voilà ce que redoutent les vieux réactionnaires passéistes hétéros et homos confondus.

Le mariage est l’union entre un homme et une femme protégée par la loi en vue d’instituer une famille et de garantir leur filiation. l’expression mariage homosexuel est une contradiction dans les termes, le mariage suppose l’altérité sexuelle. Et l’homoparentalité est une impossibilité biologique fondamentale, il faudra toujours un spermatozoïde et un ovule pour concevoir un enfant. Un gamin à qui l’on ferait croire que ses parents sont deux mamans ou deux papas découvrirait la supercherie à la maternelle! Le droit à l’enfant est contraire à la déclaration des droit de l’homme. C’est l’enfant qui a des droits et d’abord celui de savoir qu’il est né d’un père et d’une mère…

La société et le droit sont construits à partir d’un ordre naturel, Y renoncer nous mènerait à quoi?

Frank Movewater

Le jour où on a légalisé… la pédophilie

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Joris
Karl

Journaliste.

Mardi 15 août 2028. La présidente Belkacem a tenu bon. Malgré l’ignoble campagne des lobbys conservateurs et de l’extrême droite, la loi sur la« dépénalisation citoyenne » de la pédophilie a été votée par décret. L’immense manif du 10 mai dernier, lancée par le leader de la droite décomplexée unioniste (DDU), Manuel Valls, n’aura donc servi à rien. Les relations d’un adulte avec un mineur de moins de quinze ans ne relèveront plus du code pénal « si il y a consentement » dit l’article 1er. Le lobby pédophile, dont les représentants était reçus la semaine dernière à l’Élysée, attendait cette loi depuis si longtemps !

« Jadis, comme l’homosexualité, a rappelé la présidente, la pédophilie fut considérée comme une maladie, comme une déviance. Une minorité était discriminée dans l’ombre de la République, ce n’était plus acceptable. »

Dans les années 1970 et 1980 du siècle précédent, le tabou aurait pu tomber, et il n’était pas rare à l’époque, de voir certaines personnalités prôner « l’amour avec les enfants » sur les plateaux télé.

Des romanciers, tel Gabriel Matzneff, des philosophes, tel Michel Foucault, prenaient la défense des pratiques sexuelles « périphériques »contre la « répression ». Un vent de liberté soufflait alors, dans le sillage de Mai 68 : dans le défunt quotidien Libération, on pouvait lire des articles particulièrement audacieux dans lesquels de courageux militants décrivaient avec faste leurs passions enfantines.

« Ce furent des années de résistance héroïques, où nous sortions de la clandestinité » se remémore Simon, un ancien du FLIP (Front de Libération des Pédophiles, fondé en 1977).

Au mitan des années 80 pourtant, « une vague de culpabilisation » frappa la société, et la pratique pédophile fut de nouveau combattue impitoyablement. « On se serait crus revenus à Vichy » confesse Simon, les yeux humides. « Il y avait des rafles, on était proscrits, dénoncés. J’ai un ami enseignant qui s’est suicidé à l’époque parce qu’il avait simplement caressé quelques fillettes !» Le coup de grâce survînt en 1996, quand la triste affaire Dutroux éclata en Belgique. Les « forces réactionnaires », a déclaré la première ministre, Djamila Duflot, en profitèrent « pour mettre au ban de la société tous les honnêtes pédophiles qui sont, il faut le dire, l’immense majorité. »

La présidente Belkacem renoue donc, en 2028, avec les « principes fondamentaux de la République » (Le Figaweb du 14 août) en se basant sur le travail entamé il y a 20 ans par le Parti de la Charité aux Pays-Bas, lequel prônait l’abaissement de la majorité sexuelle à 12 ans et la majorité citoyenne à 16 ans. « Il faut être de son époque » a lancé un député socialiste à Marion Le Pen à l’assemblée. Celle-ci, écœurée, a préféré quitter l’hémicycle, accompagnée des 60 députés de l’Alliance Patriote. Encore une cruelle défaite pour l’extrême droite !

Joris Karl, le 6 décembre 2012

2 réflexions sur “Homo mariage

  1. (15 mai 2004) Jospin contre le mariage gay
    Prenant le contrepied de la direction du PS, l’ancien Premier ministre affirme dans le JDD « qu’on peut réprouver et combattre l’homophobie tout en n’étant pas favorable au mariage homosexuel ».

    Lionel Jospin se prononce dans une tribune paru dimanche dans le Journal du Dimanche contre le mariage homosexuel.Prenant le contrepied de la direction du Parti socialiste, l’ancien Premier ministre affirme « qu’on peut réprouver et combattre l’homophobie tout en n’étant pas favorable au mariage homosexuel, comme c’est mon cas ». Lionel Jospin revendique « la liberté de débattre vraiment » et s’inquiète de voir dans les rangs de la gauche « s’esquisser une nouvelle tentation bien-pensante, voire une crainte de l’imputation homophobe, qui pourraient empêcher de mener honnêtement la discussion ». « Le débat doit pouvoir se dérouler sans intimidation ni rappel à un ordre moral quel qu’il soit », poursuit-il.

    L’ancien chef du gouvernement souligne son « plein respect des choix de vie amoureux et sexuels de chacun » mais il insiste en même temps sur « le sens et l’importance des institutions », et ajoute : « Je ne crois pas qu’il soit pertinent d’en dénier le sens. Le mariage est dans son principe et comme institution l’union d’un homme et d’une femme ».

    « Dans la discussion qui s’amorce, j’entends parler de désirs, de refus des discriminations, de droit à l’enfant – alors qu’on devrait mettre en avant le droit de l’enfant – et d’égalité des droits, comme si le principe de l’égalité des droits devait effacer toute différence », écrit-il. « Quant à l’enfant, il n’est pas un bien que peut se procurer un couple hétérosexuel ou homosexuel, il est une personne née de l’union – quelle qu’en soit la modalité – d’un homme et d’une femme ». « On peut respecter la préférence amoureuse de chacun, sans automatiquement institutionnaliser les moeurs », conclut l’ancien Premier ministre.

  2. Déclaration universelle des droits de l’homme:
    Article 16
    1. A partir de l’âge nubile, l’homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
    2. Le mariage ne peut être conclu qu’avec le libre et plein consentement des futurs époux.
    3. La famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’Etat.

    Constitution du 4 octobre 1958 en vigueur:
    PRÉAMBULE
    Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu’aux droits et devoirs définis dans la Charte de l’environnement de 2004.

    La constitution se réfère en préambule à la déclaration des droits de l’homme, qui énonce que l’homme et la femme ont le droit de se marier.
    Par conséquent le mariage entre gens du même sexe semble inconstitutionnel et nécessiterait une révision de la constitution au même titre que le droit de vote des étrangers.

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